Né le 4 avril 1991 en France et porteur d’un diplôme universitaire de technicien supérieur en génie civil, Thomas Collin a débuté sa carrière dans l’entreprise familiale. En 2011, il change d’employeur et prend rapidement les responsabilités de chef d’équipe, puis celles de chef de chantier. A son arrivée en Suisse en 2014, il est embauché chez COLAS SA où il épaulera les conducteurs de travaux. Depuis 2018, il occupe la fonction de contremaître/ technicien dans une entreprise renommée du canton de Neuchâtel. Sa soif d’apprendre se traduit en diverses formations en cours d’emploi, entre autres celle de formateur en entreprise. Thomas est depuis janvier 2020 membre de la section de Neuchâtel.
À quelle heure sonne ton réveil?
5h15 en été et 6h00 en hiver.
Combien de temps passes-tu chaque jour sur le chantier et/ou au bureau ?
Cela dépend de la masse de travail, mais environ 10 heures. Le nombre d’équipes et la complexité des chantiers influencent le temps passé au bureau pour la préparation, l’organisation, la planification, les devis, métrés, etc.
Qu’est-ce que tu apprécies le plus dans ton travail ?
Le contact humain, le partage des connaissances, le travail à l’extérieur, la réalisation d’ouvrages utiles à la communauté et les nombreux défis.
De quel ouvrage, à la construction duquel tu as participé, es-tu fier ?
Tous les chantiers menés à terme et qui vieillissent bien sont une fierté! Un de mes favoris est le chantier de réfection totale des trottoirs et de la chaussée au Locle (NE) avec la mise en séparatif de plus de 800 ml, en PVC SN8 diam. 400, 3 by-pass, 3 chambres eaux claires préfabriquées «pièges à cailloux» et de régulation de débit l : 2.00 m L : 4.00 m et pf : 4.50 m. Dans ce terrain exigu, les normes à respecter, en particulier SIA 190 et les directives relatives aux conduites d’adduction d’eau potable, représentaient le plus gros défi.
Dans quel domaine aimerais-tu poursuivre ta formation ou acquérir de nouvelles connaissances ?
J’ai toujours aimé apprendre, et vise à obtenir le diplôme de conducteur de travaux, puis la maîtrise, et pourquoi pas un jour devenir directeur!
Qu’est-ce qui est important pour toi, mis à part ton travail?
Ma famille – je déplacerai des montagnes pour elle, mon épouse et mon fils sont ma fierté.
À part les personnes qui te sont chères, quelles sont les cinq choses que tu emportes sur l‘île ?
Un kit de survie, des recharges solaires, un kit pour désaliniser l’eau, un guide de survie et un téléphone GPS.
Où passes-tu tes prochaines vacances ?
Nous ne programmons rien à l’avance, surtout dans la situation actuelle!
Tu es depuis peu membre de la section de Neuchâtel et environs. Qu’est-ce qui t’a incité à t’affilier?
Les discussions avec différents collègues, eux-mêmes membres. Ma curiosité a été attisée et j’ai eu envie moi aussi de faire partir de cette grande et belle famille.
Le thème spécial de cette édition est la «sécurité»; qu’est-ce qui t’intéresse particulièrement sur ce sujet?
La prévention des risques et le respect des lois, piliers de la sécurité. Analyser les risques, les identifier, sensibiliser le personnel, faire des piqures de rappels, mettre en place les dispositifs adéquats, sont toutes des actions vitales. Personnellement, j’applique la formule du triangle GO/GC (qualité, sécurité, rendement) pour atteindre un équilibre sain.
Interview: Floriane Dudek